22 juillet 2006
Q->LV (2) La route
Voici le deuxième chapitre de la déjà captivante série Quebec -> Las Vegas, dédiée à l'énumération des étrangetés rencontrées sur cette terre qu'est le sud-ouest américain.
On se souviendra que dans le premier épisode nous avions fait le tour des translations culturelles retrouvée dans la maison typique de Las Vegas. Évidemment, tout bon choc culturel est multidimensionnel et sur la route les bizarreries sont aussi nombreuses.
Les pitounes. Sur la 20 entre Québec et Montréal, il vous a sûrement été donné de passer sur les tests de peinture du ministère des transports. Voilà un concept qui est étranger aux Végassiens car il n'y a pas de lignes sur les rue et les autoroutes, il y a des pitounes et je ne parle pas du genre qu'on retrouve sur les trottoirs de St-Joseph ou St-Laurent. Les pitounes de Las Vegas sont des réflecteurs vissées ou collées sur l'asphalte qui agissent de séparateurs entre les voies et qui s'allument comme des lanternes sous l'éclairage des phares de voitures. Bien pensé et bien adapté à un pays où la charrue ne passe jamais.
Les noms. Au Québec, nous avons des rues, des avenues, des chemins, des routes, des boulevards et des autoroutes (6). À Las Vegas, pour désigner une rue, ils ont: street, avenue, drive, crescent, lane, parkway, road, way, place, boulevard, circle et highway (12). Presque tout ça m'apparaît interchangeable de surcroît, de quoi s'y perdre un peu...
L'orthogonalité. Si les noms portent à confusion, le quadrillage orthogonal des rue dans cette ville est quasiment parfait et aligné sur les méridiens par dessus le marché. Une fois qu'on a mémorisé les artères principales et trouvé le nord grâce au soleil qui n'est presque jamais caché, l'orientation ici est un jeu d'enfant. Rien à voir avec les spirales et dédales du vieux Québec et Montréal qui ont leur charme dans leur asymétrie mais qui peuvent faire apprendre à sacrer un touriste en quelques heures.
L'attitude. C'est l'Amérique ici, bébé, je peux faire ce que je veux! Monsieur le chauffeur, dès qu'il est sorti de son entrée en prenant bien soin d'éviter les petits enfants, devient Monsieur le Chauffard une fois sur l'autoroute. Comparé à cela, la Métropolitaine pendant l'heure de pointe
ressemble au sentier qui même à la maison de mère-grand. En moto, prudence, distance, et des yeux tout le tour de la tête, surtout en soirée et la nuit ou les fêtards n'hésitent pas à conduire, peu importe qu'il y ait une, deux ou trois pancartes "Welcome to Fabulous Las Vegas" devant eux.
Le pétrole. On a toujours de la difficulté à vraiment comprendre l'obsession américaine pour la consommation grandissante en pétrole et, du haut du globe dans notre Canada bien conscient de l'environnement, on ne s'imagine pas à quel point le problème est grave. Les VUS, camionnettes, minivans et autres gros véhicules pullulent et empestent les routes. Je vous jure que plus du deux tiers des véhicules sur la route sont énormes et conduits sans égard pour l'économie de carburant. Il faut le voir pour le croire. Heureusement, l'Irak sera là pour garder tous les réservoirs (et les grosses poches) bien pleins.
Le paysage. Imprenable.
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2 commentaires:
Salut Burt
Je t'en veux de m'avoir laissé poireauté avec ton annonce de piano sur lespac.com
Comme il n'y avait pas de numéro de téléphone, j'ai dû jouer d'ingéniosité pour te retrouver. Aurais-tu la gentillesse et la courtoisie d'au moins me dire si ton piano est toujours à vendre?
Bon séjour à Vegas
Claude
@Claude: Non, désolé deux fois parce que 1) il n'est plus à vendre puisque j'ai dû l'amener ici à Las Vegas à défaut de l'avoir vendu à temps et 2) de t'avoir laissé poireauté... J'ai perdu un peu le fil des événements à un certain temps.
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