Pesant le pour et le contre lorsque nous étions confrontés au choix de venir travailler à Las Vegas, un facteur qui pesait fort dans ma balance personnelle était, vous le savez déjà, la possibilité de faire de la moto dans le désert.
Ce n'est pas encore fait. Les horaires sont difficiles à marier, nos fins de semaine respectives ne coïncident jamais: samedi et dimanche pour moi, lundi et mardi pour Nancy. Cependant, la moto est déjà fort utile car elle me permet de me rendre au travail et même si techniquement j'ai les deux roues bien collées à la chaussée, je m'imagine quand même dans le désert. Oh, ce n'est pas difficile à imaginer: le soleil me cuit le visage et l'air, même s'il circule autour de moi à quelque cent km/h, est d'une chaleur étouffante. En plus, pour ne pas me faire cuire les bras et que la chair se décolle de l'os comme une cuisse de poulet bien cuite, je porte mon coupe-soleil: mon manteau d'hiver sans la doublure qui a l'effet secondaire d'être aussi un coupe-vent qui empêche du même coup la sueur de s'évaporer.
Je me suis acheté des lunettes de soleil parce que je m'étais assis sur les autres l'an dernier à Krizzle Camp, un grand bien car pour la première fois de ma vie, j'en ai vraiment besoin (j'ai toujours trouvé les lunettes de soleil accessoires au Québec). Ici, sans elles, je n'arrivais pas à voir la route tellement mes yeux étaient plissés et la visière de mon casque égratignée ne faisait qu'empirer le mal.
Un autre phénomène est en train de se produire: mes jointures sont en train de brûler, je prévois qu'il va aussi me falloir des gants. Avec un peu plus d'imagination, je pourrais presque penser que je suis encore au Québec avec mon manteau d'hiver et mes gants...
Mais non, je n'y arrive pas. Sur l'autoroute, bravant soleil, vent, lumière et automobilistes, je me sens comme en plein désert et lorsque qu'aucune voiture n'est à distance de m'entendre, je hurle à tut-tête: HEE-HAW!
25 juillet 2006
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4 commentaires:
«Sundried knuckles» but Rider on the Sand. Hee-haws, les ailes étendues, le bec pointé vers l'horizon. Ça a l'air génial, le désert...
@wello: ahhh, de l'eau, de l'eau... je suis bien content d'avoir de tes nouvelles de Tobermory, tu m'enverras des photos quand tu auras le temps. Dis salut à Lady Lynda en snail-time, fais durer le plaisir.
@intellex: oh oui, je ne sais pas pourquoi le désert est aussi attrayant, c'est peut-être parce je n'ai qu'à me retourner et hop, je suis en ville... J'ai quand même hâte d'aller m'exiler sur le sable parmi les cactus.
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