28 juillet 2006

On voudra tous être populaire


Je me suis inscrit à BoosterBlog parce que j'avais ce soir la forte envie de devenir une star du blogue, un incontournable de la scène québécoise du média écrit! Le Elton John du carnet!

C'est tout un trip que de se partir un journal personnel public. Au début, on se demande qu'est-ce qu'on va bien pouvoir écrire là-dedans, qu'est-ce que je peux bien avoir de si intéressant à dire que les millions d'autres bloggeurs n'ont pas déjà dit. On y pense, on fait des essais, des erreurs, on efface et on recommence jusqu'à ce qu'on ait trouvé un angle, le petit quelque chose qui nous distingue et qui nous fait souhaiter que les autres vont vouloir venir voir, lire un peu, peut-être aimer ça et revenir. Si on est chanceux, on se retrouve avec quelques réguliers qui laissent quelques petits commentaires ici et là. Si on est VRAIMENT chanceux, ces réguliers nous font de la publicité ce qui amène plus de trafic, plus de réguliers, plus de commentaires et ainsi de suite jusqu'à ce que toute la ville, la province et même la francophonie nous lisent!! Après viennent les articles de journeaux et de revues, les entrevues avec Paul Arcand et à Tout le monde en parle, les contrats de livres, les scénarios de films...

Euh, bon, j'ai encore perdu la ligne entre la réalité et la fiction. On dirait que ça m'arrive plus souvent ces temps-ci, ça doit être le syndrome de Vegas, comme le syndrome de Jérusalem dans la ville sainte.

Ah, j'ai retrouvé la ligne réalité-fiction, je pense qu'elle se situe juste avant la phrase qui commence par "si on est VRAIMENT chanceux...". Mais bon sang, est-ce seulement ça, une question de chance? J'avais une discussion à cet effet avec Nancy l'autre soir sur ce qui distingue les gens qui ont connu une grande popularité versus les autres qui restent nés pour un petit pain. J'argumente que la chance a beaucoup à y voir, ne diriez-vous pas?

On dit aussi parfois qu'il faut savoir créer sa chance et c'est probablement vrai. Certains ont des aptitudes pour se mettre dans des situations favorables, pour toujours se montrer sous une lumière positive. Mais quelles aptitudes? Que faut-il? Du talent? C'est un peu vague comme terme. Du dynamisme, de l'entregent, une bonne dose d'intelligence et de charisme? Sûrement, mais je connais plein de gens qui ont tout ça et qui n'ont jamais connu la popularité.

De toute façon, est-ce si important tout cela? Dans mon for intérieur je suis convaincu que non. Par contre, je reconnais l'impulsion en moi (et j'en suis sûr, en chacun d'entre vous) pour augmenter ma cote de popularité, être bien vu dans la société, respecté et reconnu. Ça aura beau être de la fiction, je m'en fous, on appelle ça rêver et ça fait du bien...

Alors je rêve encore...

Bonne nuit Québec, bonne nuit Paul Arcand, bonne nuit Guy A. Lepage...

Bonne nuit Sam, bonne nuit Pounne, bonne nuit Nancy. Je me réjouis car avec ces trois-là, je suis toujours populaire!

4 commentaires:

Anonyme a dit...

C'est beau le rêve car parfois ça nous connecte à une forme de créativité. Mais pour une mère ton histoire se termine si bien dans les bras de ceux qui t'aiment et que tu aimes. Je n'en demande pas plus: que vous réussissiez votre vie personnelle intérieure en gérant avec intelligence et harmonie toutes vos émotions et cela ne peut que vous conduire vers un monde extérieur épanoui et pourquoi pas Guy A Lepage?
hb :)

Num a dit...

Ben moi je vous ai déjà linké !!!

Je trouve votre histoire très intéressante !!!

Bon, je ne suis pas le plus connu mais c'est pas grave, ça s'en vient !!

Ciao !! À la prochaine !!

Unknown a dit...

@hb: je sais que tu aimes les histoire qui finissent bien et même si notre histoire n'est pas finie (les vraies histoires ne finissent jamais), chaque chapitre se termine sur une note positive. Il est là notre succès!

@numérologue: merci et bienvenue dans le club des ambitieux inconnus! Lol! Je suis bien content que tu apprécies, je vais aller me promener sur ton site prochainement. Tu fais vraiment de la numérologie?

Cesco a dit...

A propos du syndrome de Jérusalem :

La ville « trois fois sainte » suscite parfois des comportements délirants : parmi la foule des voyageurs, pèlerins ou touristes qui se pressent à Jérusalem depuis des siècles, un petit nombre est victime de ce que les spécialistes appellent le syndrome de Jérusalem, sorte de bouffée délirante issue d’un choc émotionnel non maîtrisable lié à la proximité des Lieux saints. Chaque année, une quarantaine de personnes seraient hospitalisés à Jérusalem pour ce type de symptômes.

Une étude tout à fait sérieuse des médecins de l’hôpital psychiatrique de Kfar Shaul à Jérusalem a été publiée à ce propos dans le British Journal of Psychiatry, dont on peut trouver ici une traduction française.