- je n'avais pas de visa de travail, Pixman m'en procurerais un
- je croyais que les compagnies américaines puaient, c'était sans doute mieux de travailler pour une compagnie canadienne
- j'allais apprendre quelque chose de nouveau: le marketing
J'ai donc ravalé mon orgueuil et ai démissionné après sept mois. Ma plus courte aventure avec une compagnie à date (je ne compte pas bien sûr les jobines d'été de mon jeune temps).
Et me voilà à la maison, homme au foyer, papa à temps plein, mari à temps partiel puisque c'est Nancy qui bosse et ramène le chèque à toutes les deux semaines. Et le plus drôle dans tout ça, c'est que j'aime ma nouvelle vie. Pas besoin de visa pour faire ce que je fais. Je travaille à mon compte et je connais tous mes clients par leur prénom. J'apprends, oh! que j'apprends.
Et j'écris. Tiens, j'ai publié le vingtième chapitre de mon roman, c'est tout un exploit pour moi qui n'ai jamais réussi à passer le chapitre 1...
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