18 mars 2007

Rester chez soi à faire quelque chose

Ça n'a pas marché avec Pixman. Je n'y étais pas à ma place, un travail que je n'aurais jamais dû accepter. Je me souviens très bien des raisons qui m'avaient fait pencher pour un oui:
  1. je n'avais pas de visa de travail, Pixman m'en procurerais un
  2. je croyais que les compagnies américaines puaient, c'était sans doute mieux de travailler pour une compagnie canadienne
  3. j'allais apprendre quelque chose de nouveau: le marketing
Toutes de bonnes raisons. J'ai eu mon visa. Je sais maintenant que les compagnies américaines puent. J'ai beaucoup appris. J'ai surtout appris que le marketing aussi ça pue, même s'il procure un visa de travail.

J'ai donc ravalé mon orgueuil et ai démissionné après sept mois. Ma plus courte aventure avec une compagnie à date (je ne compte pas bien sûr les jobines d'été de mon jeune temps).

Et me voilà à la maison, homme au foyer, papa à temps plein, mari à temps partiel puisque c'est Nancy qui bosse et ramène le chèque à toutes les deux semaines. Et le plus drôle dans tout ça, c'est que j'aime ma nouvelle vie. Pas besoin de visa pour faire ce que je fais. Je travaille à mon compte et je connais tous mes clients par leur prénom. J'apprends, oh! que j'apprends.

Et j'écris. Tiens, j'ai publié le vingtième chapitre de mon roman, c'est tout un exploit pour moi qui n'ai jamais réussi à passer le chapitre 1...

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