Quand nous sommes arrivés à Las Vegas, tout était nouveau. Nous nous sommes frappés à la culture américaine qui nous fait encore roter comme lorsqu'on utilise un téléporteur après avoir mangé. Nous avons plongé dans la double-vie professionnelle, chose que nous n'avions pas faite depuis que Nancy avait pris la décision de rester à la maison et de faire l'éducation de nos petits. Il y avait la chaleur torride et le temps sec qui nous faisait toujours craindre la déshydratation. Il y avait la peur des voisins, des inconnus, des Mormons. Il y avait tellement de choses que nous vivions dans un espèce d'état d'exaltation perpétuel, constamment sur le qui-vive comme lorsque nous avions passé quatre jours sans électricité ni chauffage en 1998. On dirait que l'instinct de survie est plus près de nous dans ces moments. C'est tout à fait fascinant.
Puis, la routine, l'école, le travail, faire les lunches, les manger, laver le tupperware, vous savez de quoi je parle n'est-ce pas? Il n'y avait plus rien après un temps que nous ne savions pas. Nous nous sommes faits une place, avons conquis les voisins mais pas encore les Mormons (en fait ce sont eux qui ne nous ont pas encore conquis...).
J'ai arrêté d'écrire sur mon blogue à peu près à cette époque, je n'avais plus rien à dire.
Not anymore.
Récemment, tout a changé. Je ne vous dévoile pas tout pour le moment, mais notre vie (la mienne en tout cas) en ce moment est à nouveau remplie de bizarre, de marginal, de pas-pareil-comme-tout-le-monde. Oh que ça me donne le gout de revenir ici à tous les soirs et d'écrire un petit bout... Juste un peu.
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4 commentaires:
Je suis prête à revenir lire un ti-bout à tous les jours moi ;)
Jessica: je suis bien content... :)
Hey! Moi aussi je suis bien content qu tu sois de retour. Welcome back.
Hugo: merci! Ça va me prendre un bout de temps avant de me reconstruire dans la blogosphère, un article à la fois...
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