13 juillet 2006

Mon oreiller

Si vous saviez comment mon oreiller me manque. Pour mon confort et à sa grande joie de pouvoir m'aider, Pounne m'a patenté une taie remplie de toutous en attendant. Il est impossible de dormir sur une taie remplie de toutous, vous essaierez pour voir. C'est pire que d'essayer de dormir dans un siège d'avion, c'est même pire que le fond d'une tranchée (au moins quand on dort dans une tranchée, on est souvent _très_ fatigué alors on ne sent pas les roches autant qu'on le penserait).

Mais l'attente de mon oreiller tire à sa fin car c'est demain que les meubles arrivent. Paquetés avec amour, mes éphémères cartons vont devoir retourner au placard en attendant la prochaine fois. Ou les prochaines fois. J'ai l'impression que je n'ai pas fini de déménager.

Demain toutefois, je ne penserai pas au prochain déménagement, je penserai à la boîte où est rangé mon oreiller. Et à mon matelas. Et à mon ordinateur. À ma moto et à mon coffre à outils. Ma vie m'a enfin rattrappé, je respire.

On pourrait penser que ce qui compte c'est d'être avec ma famille et c'est vrai, nous aurions pu tout laisser là-bas et continuer de dormir sur un pneumatique avec une taie remplie de toutous. D'être avec ma famille c'est excellent. D'être confortable avec ma famille, c'est cent fois mieux.

Pounne va être contente de retrouver ses loyaux toutous, sacrifiés pour le bien-être de son papa... Elle a si grand coeur, elle me fait craquer! :)

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Hourra! j'avais à Wello que vos effets arriveraient mardi. Zut! Quelle erreur! Vous ne manquerez pas d'activités pour les jours à venir. Bonne chance! Bisous!

hb :)

Unknown a dit...

@hb: ça tu peux le dire. Priorité no 1: monter les lits des enfants