Ce midi, j'ai lunché avec Bil, cet ancien copain de la trempe militaire qui trempe maintenant dans les contrats de consultation. J'ai reçu plein de bons tuyaux de sa part alors Bil, sincères remerciements.
En revenant des vues ce soir, alors que la pluie avait cessé et que le prix de l'essence continuait de monter, je me suis vu forcé de faire du slalom entre les vers de terre qui étaient sortis faire une ballade sur le trottoir et qui se sont faits prendre par l'éclaircie. Pendant que j'essayais d'éviter les plus gros, je me suis demandé pourquoi les lombrics s'éparpillent-ils tous en dehors des pelouses, là où ce doit être frais, humide et relativement sécuritaire pour eux? Serait-ce que, avant l'invention du béton et de l'asphalte, les vers sortaient de la terre, se cherchaient un coin plat et assez en vue pour rencontrer l'anneau soeur? Et que maintenant, ils jouissent de voir l'étendue du beau grand red-light qu'on leur a construit, s'y aventurent et s'y perdent? Rencontrent-ils au moins une fois, avant de sécher au grand air, la luisante et louvoyante lombriquette qui leur fait battre les coeurs (quand j'étais petit, on disait que les vers avaient plusieurs coeurs, vrai pas vrai?)? Et tous les petits que j'ai écrasés... ah non, c'est trop triste...
24 avril 2006
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