05 avril 2006

Camping à l'aéroport de Chicago.

Lundi 3 avril à 17H nous franchissions les portes de l'aéroport de Dorval pour prendre notre avion qui allait nous emmener à Las Vegas. Après les embrassades et doux au revoirs avec grand-maman et grand-papa, nous nous sommes dirigés vers les très souriants et cordiaux douaniers... Cette étape franchie, nous nous sommes empressés de nous rendre au quai d'embarquement de United Airlines afin de s'enregistrer pour le vol de 19h10. Quelle ne fut pas notre déception lorsque l'agent au comptoir nous a dit que le vol était retardé de 90 minutes à cause des intempéries sur la côte est et plus particulièrement à Chicago, ville où nous devions faire escale avant de repartir pour Sin city.

Après ces interminables 90 minutes, Sam et Poune ont finalement pris place dans l'avion dans les sièges D et E de la 16ième rangée. Ils ricanaient et étaient euphoriques à l'idée de décoller sous peu. Soudain, l'interphone se fit entendre et la distante voix du capitaine nous annonçait qu'il y avait un "embouteillage" aérien et que nous ne décollerions pas avant un autre 60 minutes. Et bien qu'à cela ne tienne, nous avons sortis les Crayola, les livres de labyrinthe, ensuite les cartes et pour finir, on a joué au bonhomme pendu. Patiemment et sagement Sam et Pounne ont joué sans trop regarder leur montre.

"Here's the captain speaking..." Oui un autre délai de 30 minutes avant le décollage. Comme une surprise trop longtemps convoitée, l'intérêt et l'enthousiasme des enfants étaient en decrescendo. Puis après cette demie heure éternelle, les moteurs se sont mis à vrombir, les jeunes coeurs se sont mis à palpiter à un rythme fou et voilà que nous scrutions l'horizon avec le sourire.

Ce fut un vol d'une durée de deux heures ponctué de périodes de grandes turbulences. "C'est comme à la Ronde maman!" me disait les enfants et moi de penser, où sont les parachutes...

Lorsque nous nous sommes posés, nous avons remis nos espadrilles et couru pour vérifier si le vol vers LV nous attendait. Et bien non, nous venions de manquer le transfert. Nous voulions vivre l'aventure et nous allions être servis. Il était 00h00 et nous n’avions nulle part où aller pour la nuit, nous avons donc décidé de camper juste à coté du kiosque de United Airlines afin d’être sur place très tôt le lendemain pour notre vol matinal. Des gens de la sécurité nous ont fourni oreillers et couvertures afin de faire des lits de fortune. Aussitôt les joues posées sur les oreillers que déjà Sam et Poune ronflaient. Je me suis assise là à coté d’eux et comme la lionne qui veille sur ses lionceaux, j’ai fait de même en les regardant dormir paisiblement là étendus par terre dans cet immense aéroport de Chicago.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Aren't kids amazing!!! If only we could remain so tolerant throughout our adult lives .... Bravo, Marianne et Samuel - vous etes vraiement sages!

Avec des gros bisous,
Lynn, Simon, Chahaya, Jalani & Kian XOXOXOXO

Anonyme a dit...

El Burt

ma foi, apres avoir lu les deux mamans qui s'ecrivent et qui braillent de se dire qu'ils s'ecrivent et qui braillent, on n'a plus grand chose a se dire !

Bon, qq jours plus tard, vous voila tous enfin reuni. Dans un sens, la solitude du voyage doit te manquer. Il y a quelque chose d'intrinsequement mystique a faire ce genre de route. Dans un autre sens, tu t'en fous, vivement Poune et Samoune et Nanoune... :-)

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Nancy, ciel, tu t'es pas fait un horaire pour relaxer ! Une journee pour arriver, et ensuite on commence le travail...

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Le Stratosphere ? Etes-vous MALADE ? Ah, oui, je parle a qqun qui se swing sur des elastiques a 40m de haut en riant, et sa famille qui regarde en revant, plus grand, d'etre a sa place. Belle gagne de saute, oui. Disons que pour ma part, une fois arrive presqu'en haut (c.a.d. seulement au niveau ou on embarque sur le roller-coaster), j'ai eu assez la chienne, d'etre si haut, de voir les avions voler au loin a l'horizontale, et ensuite, apres avoir eu peur, j'ai eu un choc sur-peur, les genous tremblant en regardant, par dessus le sus-dit roller coaster pour suicidaires, la drop tower pour les fous qui n'ont plus d'amydale... votre genre de truc, c'est ca ? vous avez pris plusieurs tickets ?

(l'amydale est le petit bout du cerveau gros comme une olive qui controle la peur)

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Allez hop, bonne pratique, et a +
Papa Alien, pantouflard, fier de l'etre...

Unknown a dit...

Salut Papa,

On ne s'y est pas rendu à la stratosphère mais ce n'est que partie remise... Ta description ne m'a donnée que plus envie d'y aller! À force de connaître cette Nancy sans peur, j'ai l'impression que ça aura, par résonnace sympathique, atrophié mon amydale.