10 juillet 2006

Trois jours sans café


Je me suis toujours demandé combien de temps cela prendrait pour briser mon accoutumance au café. Pendant que ma cafetière roule vers le sud-ouest, je compte les jours... remontons le temps jusqu'à...

Vendredi le 7, dans l'avion, j'ai fait le plein, comme d'habitude, et mon cerveau est content de sentir les molécules de cet alcaloïde circuler librement. Ma conscience est aussi contente du buzz habituel procuré par la subsatnce psychothrope la plus répandue au monde.

Samedi le 8, premier réveil en sol amaricain, encore sous le coup du décalage horaire. Pas de café dans l'appartement, pas de sortie pour en boire un. Un gros mal de tête se développe vers 7h (10h, heure de YUL) qui se soigne à doses répétées d'acétaminophène. Ma conscience m'apporte constamment des pensées caféïnées mais en même temps entrevoit la possibilité de faire une expérience avec moi-même, tenter de briser l'accoutumance. Le défi est lancé en même temps que les Tylenol commencent à faire effet.

Dimanche le 9, réveil à 7h avec une envie très forte de sortir de l'appartement et d'aller marcher jusqu'à ce que je trouve un grand format de mon breuvage matinal. Les enfants me retiennent à la maison, on commence la journée, les activités se succèdent et l'occasion ne se présente pas. Plus tard dans la journée je ressens encore les secousses dans mon crane quand Nancy, au volant et entrant dans le stationnement d'une épicerie, me dit "il y a un Starbuck's là, veux-tu aller te chercher un café?". Arrière, démon, me dit ma conscience. Je m'entends refuser son offre à ma grande surprise. Le défi tient bon.

Lundi le 10, pas de mal de tête aujourd'hui, serait-ce la fin? J'ai pensé au café, mais pas autant que d'habitude. À l'épicerie, Pounne me tend quelques grains non-moulus que je m'empresse de croquer sans y penser. Suis-je victime d'une rechute? Non, il n'y a pa assez de cafféïne dans ces quelques grains pour faire effet, ni pour me replonger dans mon obsession. En mi-journée, je tiens bon, pas plus dérangé qu'il ne le faut par la nouvelle composition chimique de mon cerveau qui semble s'être adapté à merveille.

L'exprience est donc concluante, il aura fallu trois jours pour briser mon addiction.

Maintenant que mes résultats sont notés et que l'expérience est terminée, je vais de ce pas me chercher un bon breuvage noir et chaud, sans lait ni sucre. Ahh, j'aime la science...

2 commentaires:

Simon Duchesne a dit...

Salut Le Burt

bon voyage et retrouvailles, a ce que je vois. Etions en vacances.

Cote caffeine, faut pas confondre disparition du mal de tete, et desaccoutumance au cafe ! Tu es loin d'etre clean... :-)

A+ et bon ete
Papa Alien

Unknown a dit...

@Dr Alien: Ah bon. Loin comme dans "il faudra attendre une autre journée"? Quels sont les autres symptômes?