18 avril 2006

Mais c'est vous qui allez me manquer le plus....

Ça y est, je suis de retour dans mes pantoufles. Mon retour fut sans histoire même s'il a fallu que je me tape deux transferts. C'était quand même plus excitant en auto, dans la plaine et le désert. Les voyages en avion ne sont-ils pas tous pareils, même sifflement des moteurs, même odeur de café et d'oeufs brouillés, mêmes conversations remplies de platitudes (en fait, je me suis tu), mêmes articles dans la revue sitée dans la pochette devant vous, qui pourtant change à chaque mois mais qui semble toujours pareille et pleine de plogues pour tel gadget ou telle destination soleil, mêmes films hollywoodiens à l'agenda hyper-conservateur qui finissent toujours de la même façon. (Baille) Voler aujourd'hui, c'est d'un ennui mortel. En auto, je me battais pour ma survie, je courais contre la montre, je défiais les fardiers arrogants qui empestaient le diesel et le tabac à chiquer. En auto, je me faisais bronzer le bras gauche tandis que le droit tenait le volant, fermement mais pas trop serré. Mes yeux oscillaient entre le pare-brise et les miroirs, cherchant les OVNI dans le ciel du Nouveau Mexique, regardant et détestant l'étoile du Texas forgée par un redneck qui roulait sur l'accotement et qui balançait des cailloux aux quatre vents. J'étais bien aussi à Las Vegas, cherchant à m'orienter dans cette ville carrée basée à 100% par un plan d'urbanisme. Je cherchais les épiceries, les parcs, les boulangeries qui me feraient du pain meilleur que celui des supermarchés. Je cherchais à distraire et amuser les enfants, je cherchais le chemin le plus court entre l'appartement et le Treasure Island, je cherchais comment opérer la transition pour Nancy lorsque je serais parti...

Et là, je suis parti. Quel émoi, j'ai bien peur avoir déclenché un tsunami de larmes lorsque j'ai vu Sam et Pounne, le front quasi-plissé d'angoisse. J'ai fondu dans leurs bras, j'ai essayé de me ressaisir mais en vain, les robinets se sont ouverts, j'ai tenté de les refermer dans les bras de Nancy, ça n'a pas aidé... :(

Au revoir mon amour, au revoir mes chenapans. Soyez sages, veillez bien sur maman. Papa espère bien revenir bientôt...

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Bon je viens de comprendre comment ça marche! Intéressant! Gros bisous à toute la famille! Nancy, ça sera vraiment spécial, toi toute seule à Las Vegas avec les enfants! Quelle aventure! Je pense beaucoup à vous! Les retrouvailles seront d'autant plus émouvantes!

Anonyme a dit...

Salut La famille

Je ne fais pas souvent des commentaires, mais je suis l'aventure avec passion. Comme disait Nicolas, la vie est faite de haut et de bas. Soyez certain que même si Lulu ne se manifeste pas souvent, il est avec vous de tout coeur. Burt, rebienvenue au Québec ;) si tu vas voir les oies au Cap Tourmente...la bière est au frais! Nancy, tu sembles vivre dans un tourbillon infernal ! je vais me coucher une heure plus tôt ce soir et t'offre cette heure de repos supplémentaire ;) Tu auras des nouvelles de notre souper multimédia du printemps !
A+

Unknown a dit...

Merci Marie-Andrée, merci Lulu, vos commentaires sont tous appréciés du fond du coeur.