19 mars 2008
Drôle de mars
Il se passe quelque chose de drôle avec mars.
Mars 2006, deux ans exactement vers la gauche, je commençais ce blogue parce que nous avions une grande nouvelle à communiquer.
On a fait notre bout de chemin. Nancy est partie avec les enfants et moi je suis resté trois mois à la maison pour la vendre, me trouver un emploi et préparer le grand déménagement. Wow, que de travail, je ne le referais pour rien au monde...
Sauf qu'aujourd'hui l'histoire se répète. Le contrat de Nancy tire à sa fin, je me suis trouvé du travail à Québec et nous préparons un autre grand déménagement. Ahhhh! En plus, je pars en avance sur les autres, vous l'aurez deviné, trois mois!
Alors, je ravive ou non le vieux blogue? On va voir comment ça va couler.
En attendant, on se sent comme si Mars nous avait piqué de sa lance.
18 septembre 2007
La statue de la L...
... de la Liberté? Pas vraiment. Plus maintenant. Cette valeur qui fut jadis le fleuron de cette démocratie est de nos jours exportée à grand coups de canons et, à plus petite échelle, de Taser.
J'ai de la difficulté à regarder ce qui suit sans:
La Liberté n'existe plus in the land of the free.
J'ai de la difficulté à regarder ce qui suit sans:
- grincer des dents face à la douleur de ce jeune homme;
- crier au scandale devant la force brutale et excessive exercée par les policiers;
- m'indigner devant l'inaction de John Kerry, lui-même un activiste politique!!
La Liberté n'existe plus in the land of the free.
15 septembre 2007
Scratch
Des étudiants du MIT on créé une nouvelle façon de programmer qui obtient un succès fou chez les petits comme les grands. Ça s'appelle Scratch. Comme je voulais initier Sam, je m'y suis mis moi aussi et voici ce que ça donne...
Instructions:
1) Cliquez sur l'écran d'intro pour commencer
2) Avec la souris, dirigez le serpent et entourez les fruits pour les écraser
3) Ne mangez pas les fruits! Les serpents les détestent!
4) Entourez plus d'un fruit pour augmenter les points
5) Cliquez la souris pour mettre le jeu en pause
6) Le jeu a 7 niveaux, jusqu'où irez-vous?
7) Cliquez sur le petit Stop rouge pour tout arrêter (y compris la musique d'intro)
Instructions:
1) Cliquez sur l'écran d'intro pour commencer
2) Avec la souris, dirigez le serpent et entourez les fruits pour les écraser
3) Ne mangez pas les fruits! Les serpents les détestent!
4) Entourez plus d'un fruit pour augmenter les points
5) Cliquez la souris pour mettre le jeu en pause
6) Le jeu a 7 niveaux, jusqu'où irez-vous?
7) Cliquez sur le petit Stop rouge pour tout arrêter (y compris la musique d'intro)
12 septembre 2007
Mets ta plus belle robe...
... car ce soir chérie, on dine à la maison!
Eh oui, la gastronomie arrive maintenant chez vous dans un bel emballage soigné depuis la mise en ligne de OGourmet, un site Web où les fines bouches peuvent commander dans le confort de leurs pantoufles les délicatesses les plus prisées du Québec.
J'aime bien ça comme concept. Je me demande juste s'ils livrent à Las Vegas...
Eh oui, la gastronomie arrive maintenant chez vous dans un bel emballage soigné depuis la mise en ligne de OGourmet, un site Web où les fines bouches peuvent commander dans le confort de leurs pantoufles les délicatesses les plus prisées du Québec.
J'aime bien ça comme concept. Je me demande juste s'ils livrent à Las Vegas...
09 septembre 2007
Aéro Rock
Wikipedia définit l'aérorock comme un sous-genre de la musique rock, un style au caractère humaniste qui se tourne vers le futur. Le terme vient d'un groupe Californien, les Angels and Airwaves que j'ai connus à travers les conseils d'un frère très branché sur la musique moderne et commentateur de ce blogue: Wello650. N'en fallait pas plus pour que les dix tracks de leur premier album se retrouvent sur mon disque dûr.
Un habitant de cette maison qui n'a que 8 ans et qui trippe littéralement sur tout ce qui tourne et contient des engranages, hydrauliques et systèmes de contrôle, est tombé là-dessus un beau jour. Son esprit qui commence à découvrir la musique s'est accroché naturellement sur un de leur tubes qui s'intitule "Start the Machine". C'était le début d'une aventure.
En pitonnant sur les boutons de la radio dans l'auto, voilà-t'y pas que le garçon entend que le band sera à Las Vegas le samedi 8 septembre, une information qui est entré dans l'oreille de son papa et n'est pas ressortie par l'autre. Une visite sur TicketMaster plus tard, nous étions en ligne pour aller voir notre premier concert ensemble.
C'était hier. C'était magique. C'était parfait. Le petit homme, pas assez grand pour voir quoi que ce soit, a profité des épaules et des bras de son père, lui-même charmé par les échos des guitares, des puissantes percussions et des vocales du très charmant Tom DeLonge, aussi connu pour son rôle marquant dans la sensation adolescente Blink 182.
Allez, payez-vous la traite, écoutez ce qui suit et faites semblant que vous y étiez...
Un habitant de cette maison qui n'a que 8 ans et qui trippe littéralement sur tout ce qui tourne et contient des engranages, hydrauliques et systèmes de contrôle, est tombé là-dessus un beau jour. Son esprit qui commence à découvrir la musique s'est accroché naturellement sur un de leur tubes qui s'intitule "Start the Machine". C'était le début d'une aventure.
En pitonnant sur les boutons de la radio dans l'auto, voilà-t'y pas que le garçon entend que le band sera à Las Vegas le samedi 8 septembre, une information qui est entré dans l'oreille de son papa et n'est pas ressortie par l'autre. Une visite sur TicketMaster plus tard, nous étions en ligne pour aller voir notre premier concert ensemble.
C'était hier. C'était magique. C'était parfait. Le petit homme, pas assez grand pour voir quoi que ce soit, a profité des épaules et des bras de son père, lui-même charmé par les échos des guitares, des puissantes percussions et des vocales du très charmant Tom DeLonge, aussi connu pour son rôle marquant dans la sensation adolescente Blink 182.
Allez, payez-vous la traite, écoutez ce qui suit et faites semblant que vous y étiez...
29 août 2007
"J'aime ça être idiot"
C'était une autre de ces journées, celles où la chaleur du désert aurait pu faire fondre la colle de ses chaussures s'il avait porté autre chose que des sandales monocoques. Les enfants étaient blasés; même les voisines du bas avaient perdu leur habituelle énergie et se contentaient de jeux de tête pour éviter tout mouvement.
Il savait que l'après-midi serait réservé à la piscine et son seul regret était de ne pouvoir en profiter lui-même puisqu'il devrait garder un oeil sur les quatre enfants à sa charge. Les deux siens chialèrent de ce contrecoup tandis que les deux autres ne comprenaient pas la raison de leur désarroi.
La compagnie enfila ses maillots bigarrés et se badigeonna de crème rétro-UV avant de franchir la porte dans un dernier élan de hardiesse avant d'atteindre l'eau salvatrice. L'affluence y était légère en ce jour de semaine où les weekenders se baignaient dans leur air corporatif respectif dont les BTU avaient été arrachés et crachés de notre côté du mur. Un gros homme était étendu dans sa chaise et faisait la conversation à son appareil mobile qu'il changeait continuellement de main pour laisser le temps à ses paumes de sécher. Une dame surveillait deux enfants qui n'étaient visiblement pas les siens mais se ressemblaient jusqu'à la coupe de cheveux typique des plages de la Californie: trop longs.
Il se choisit une place où il pourraient bien les observer et libéra ses quatre marsouins qui se jetèrent à l'eau comme autant de bombes propulsées par la chaleur du ciment sous leurs pieds. Les rires déferlèrent comme de grosses vagues de surf, attirant l'attention des Californiens qui allaient devoir battre en retraite sous les demandes insistantes de leur gardienne qui avait pris assez de soleil.
Quelques minutes après leur départ, un nouveau groupe se montra le nez. Trois adolescents sautèrent par-dessus la clôture de l'enceinte après avoir fait subir le même sort à leurs skates battus et abusés par de longues heures au halfpipe.
Le gros homme ne sembla pas les remarquer tandis que l'autre se trouva contrarié de voir ces jeunes se ficher du respect de la propriété privée et de faire leur cet endroit habituellement réservé aux tenanciers du lieu. Il ne dit pourtant rien.
Les skaters se débarrassèrent de leur vêtements, conservèrent leurs boxers qu'on n'aurait jamais pu méprendre pour des maillots de bain. Le gros homme ne remarqua rien. L'autre eut une pensée qui se résumait en un seul mot: idiots. Pourtant il ne dit rien.
Près de la piscine se trouvaient un amas de rochers empilés pour créer une petite cascade pittoresque. Un des idiots monta sur les rochers et se jeta en bas, frappant l'eau près de la marque de peinture qui annonce de ne pas plonger dans un mètre de profondeur. Le gros homme changea son téléphone de main et continua à parler. L'autre vit dans son esprit un mot s'ajouter devant le premier: christ d'idiots. Il garda pourtant, une fois de plus, le silence.
Un des imbéciles eut ce qui devait lui paraitre comme une idée de génie. Il empoigna une chaise aux abords de la piscine et se lança à l'eau avec. Une fois au fond, il décida de s'assoir dessus en attendant l'approbation simiesque de ses camarades qui ne tarda pas à venir. Le gros homme leur tourna le dos. L'autre se leva sec.
"Non!"
"Quoi? Je ne fais rien de mal..."
"Cette chaise va rouiller et deuxièmement elle est poussiéreuse. Ça ne va pas là. Sors de la piscine."
"Pourquoi?"
"Je viens de te le dire."
"Je ne fais rien de mal."
"Es-tu bouché, garçon? Enlève cette chaise de cette piscine."
La pression commençait à monter comme dans une bouteille laissée sous ce soleil accablant. L'homme au téléphone se tourna pour voir d'où venait cette commotion soudaine.
"Oui je suis bouché. J'aime ça être idiot."
"Ton choix, maintenant sors de là tout de suite."
"Non!"
"Quoi? Il n'y a pas de non, tu sors de là tout de suite où je me fâche."
Un des autre petits morveux lança pour les oreilles de son ami une phrase qui ressemblait à "heureusement que ton père n'est pas ici, il lui botterait les fesses."
Une autre vague déferla, cette fois de sang projeté contre les parois intérieures du crâne de celui qui tentait de rectifier l'insolence de ces jeunes punks. Sa tête sembla se gonfler, ses poings se serrèrent et il bondit en direction du plus petit qui venait de lancer cette phrase.
"À qui veux-tu botter les fesses," fit-il d'un air menaçant en pointant le petit du doigt. Celui-ci cafouilla en essayant de ramasser ses vêtements, bégaya en tentant de se défendre. L'autre pendant ce temps avait quitté son siège sous-marin et se dirigeait vers le bord de la piscine pour appuyer son compagnon en détresse. Le troisième, moins courageux, annonça à ses compagnons qu'ils devraient peut-être tous partir, tout-de-suite, maintenant, immédiatement. Le bouché sortit de l'eau et resta sur le bord, l'accès à ses vêtements bloqués par l'enragé qui se tourna et lui asséna une poussée.
"Toi tu retournes dans l'eau et tu vas me ramasser cette christ de chaise, compris?"
"Hé, ne me touches pas!"
Un voix de tonnerre éclata de par delà le grillage. Un homme immense qui promenait un chihuahua et qui avait vu toute la scène, pointait le doigt vers le groupe.
"Toi! Est-ce que ce garçon est ton fils?"
"C'est à moi que tu parles?" dit l'homme en colère.
"Oui! Ce garçon est-il ton fils?"
"Non..."
"Alors tu le laisses tranquille. On ne touche pas aux mineurs."
"Oui, c'est vrai ça, je n'ai que seize ans, tu n'as pas le droit de me toucher."
La chaleur monta d'un cran dans la tête de l'enragé. Il baissa les bras, dit aux enfants terrifiés qu'il ne surveillait plus depuis cinq bonnes minutes qu'il était temps de partir. Il demanda à son jeune fils de ramasser la chaise que l'autre clown avait laissée choir sur le sol bleu de la piscine. Ils prirent leur affaires et quittèrent sous les quolibets des trois adolescents qui criaient victoire.
La défaite lui resta longtemps sur le coeur...
---------------------------------------------
Mais vous, comment auriez-vous réagi?
.
Il savait que l'après-midi serait réservé à la piscine et son seul regret était de ne pouvoir en profiter lui-même puisqu'il devrait garder un oeil sur les quatre enfants à sa charge. Les deux siens chialèrent de ce contrecoup tandis que les deux autres ne comprenaient pas la raison de leur désarroi.
La compagnie enfila ses maillots bigarrés et se badigeonna de crème rétro-UV avant de franchir la porte dans un dernier élan de hardiesse avant d'atteindre l'eau salvatrice. L'affluence y était légère en ce jour de semaine où les weekenders se baignaient dans leur air corporatif respectif dont les BTU avaient été arrachés et crachés de notre côté du mur. Un gros homme était étendu dans sa chaise et faisait la conversation à son appareil mobile qu'il changeait continuellement de main pour laisser le temps à ses paumes de sécher. Une dame surveillait deux enfants qui n'étaient visiblement pas les siens mais se ressemblaient jusqu'à la coupe de cheveux typique des plages de la Californie: trop longs.
Il se choisit une place où il pourraient bien les observer et libéra ses quatre marsouins qui se jetèrent à l'eau comme autant de bombes propulsées par la chaleur du ciment sous leurs pieds. Les rires déferlèrent comme de grosses vagues de surf, attirant l'attention des Californiens qui allaient devoir battre en retraite sous les demandes insistantes de leur gardienne qui avait pris assez de soleil.
Quelques minutes après leur départ, un nouveau groupe se montra le nez. Trois adolescents sautèrent par-dessus la clôture de l'enceinte après avoir fait subir le même sort à leurs skates battus et abusés par de longues heures au halfpipe.
Le gros homme ne sembla pas les remarquer tandis que l'autre se trouva contrarié de voir ces jeunes se ficher du respect de la propriété privée et de faire leur cet endroit habituellement réservé aux tenanciers du lieu. Il ne dit pourtant rien.
Les skaters se débarrassèrent de leur vêtements, conservèrent leurs boxers qu'on n'aurait jamais pu méprendre pour des maillots de bain. Le gros homme ne remarqua rien. L'autre eut une pensée qui se résumait en un seul mot: idiots. Pourtant il ne dit rien.
Près de la piscine se trouvaient un amas de rochers empilés pour créer une petite cascade pittoresque. Un des idiots monta sur les rochers et se jeta en bas, frappant l'eau près de la marque de peinture qui annonce de ne pas plonger dans un mètre de profondeur. Le gros homme changea son téléphone de main et continua à parler. L'autre vit dans son esprit un mot s'ajouter devant le premier: christ d'idiots. Il garda pourtant, une fois de plus, le silence.
Un des imbéciles eut ce qui devait lui paraitre comme une idée de génie. Il empoigna une chaise aux abords de la piscine et se lança à l'eau avec. Une fois au fond, il décida de s'assoir dessus en attendant l'approbation simiesque de ses camarades qui ne tarda pas à venir. Le gros homme leur tourna le dos. L'autre se leva sec.
"Non!"
"Quoi? Je ne fais rien de mal..."
"Cette chaise va rouiller et deuxièmement elle est poussiéreuse. Ça ne va pas là. Sors de la piscine."
"Pourquoi?"
"Je viens de te le dire."
"Je ne fais rien de mal."
"Es-tu bouché, garçon? Enlève cette chaise de cette piscine."
La pression commençait à monter comme dans une bouteille laissée sous ce soleil accablant. L'homme au téléphone se tourna pour voir d'où venait cette commotion soudaine.
"Oui je suis bouché. J'aime ça être idiot."
"Ton choix, maintenant sors de là tout de suite."
"Non!"
"Quoi? Il n'y a pas de non, tu sors de là tout de suite où je me fâche."
Un des autre petits morveux lança pour les oreilles de son ami une phrase qui ressemblait à "heureusement que ton père n'est pas ici, il lui botterait les fesses."
Une autre vague déferla, cette fois de sang projeté contre les parois intérieures du crâne de celui qui tentait de rectifier l'insolence de ces jeunes punks. Sa tête sembla se gonfler, ses poings se serrèrent et il bondit en direction du plus petit qui venait de lancer cette phrase.
"À qui veux-tu botter les fesses," fit-il d'un air menaçant en pointant le petit du doigt. Celui-ci cafouilla en essayant de ramasser ses vêtements, bégaya en tentant de se défendre. L'autre pendant ce temps avait quitté son siège sous-marin et se dirigeait vers le bord de la piscine pour appuyer son compagnon en détresse. Le troisième, moins courageux, annonça à ses compagnons qu'ils devraient peut-être tous partir, tout-de-suite, maintenant, immédiatement. Le bouché sortit de l'eau et resta sur le bord, l'accès à ses vêtements bloqués par l'enragé qui se tourna et lui asséna une poussée.
"Toi tu retournes dans l'eau et tu vas me ramasser cette christ de chaise, compris?"
"Hé, ne me touches pas!"
Un voix de tonnerre éclata de par delà le grillage. Un homme immense qui promenait un chihuahua et qui avait vu toute la scène, pointait le doigt vers le groupe.
"Toi! Est-ce que ce garçon est ton fils?"
"C'est à moi que tu parles?" dit l'homme en colère.
"Oui! Ce garçon est-il ton fils?"
"Non..."
"Alors tu le laisses tranquille. On ne touche pas aux mineurs."
"Oui, c'est vrai ça, je n'ai que seize ans, tu n'as pas le droit de me toucher."
La chaleur monta d'un cran dans la tête de l'enragé. Il baissa les bras, dit aux enfants terrifiés qu'il ne surveillait plus depuis cinq bonnes minutes qu'il était temps de partir. Il demanda à son jeune fils de ramasser la chaise que l'autre clown avait laissée choir sur le sol bleu de la piscine. Ils prirent leur affaires et quittèrent sous les quolibets des trois adolescents qui criaient victoire.
La défaite lui resta longtemps sur le coeur...
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Mais vous, comment auriez-vous réagi?
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28 août 2007
Vers la maison de rêve
Un autre passe-temps qui m'a gardé occupé cet été fut la conception de notre maison de rêve. Le concept est parti d'une idée simple: il nous faut une grande pièce très haute pour pouvoir y accrocher des trapèzes, anneaux et cordes et continuer notre cirque une fois revenus à une vie plus normale.
Et hop, est né le plan, dessiné au crayon pâle sur une feuille recyclée. Impossible à scanner alors j'ai trouvé un logiciel qui va me permettre de le dessiner en zéros et en uns dans la mémoire de mon PC.
J'ai l'impression que ça va me prendre un autre été juste pour ça...
Finies les vacances
Je me sens comme un étranger sur mon propre blogue. Je ne me rappelais même plus de quoi il avait l'air...
Mais là, elles sont finies les vacances. La grande rentrée c'était aujourd'hui. Pour les petits comme pour les grands, c'est le retour à la vie normale, celle qui couvre la majorité le l'année et vient recouvrir d'une couleur pâle unie toutes les zébrures arc-en-ciel acquises pendant la torride saison. Cet été, les enfants ont collectionné cailloux et épines de cactus pendant que moi j'accumulais histoires et idées*. Ils ont préféré le jeu aux livres de la bibliothèque alors moi, j'en ai profité pour les lire**. Ils m'ont sevré de l'ordinateur le jour, vivant à l'intérieur pour échapper aux grandes chaleurs que j'ai ainsi dû me taper sous les feux de la cuisine.*** Ils ont reculé leur horloge biologique d'une heure leur permettant de se coucher à l'heure des grands, permettant aux grands de se coucher à l'heure des très-grands.**** Ils ont profité des vents frais de la Californie et moi, oh, moi aussi, avec ma Nancy!*****
* Je mijote toujours Heuristique qui prend forme mais a lui aussi souffert de la chaleur de l'été. Pendant ce temps, Effecteur, qui sera mon deuxième livre, commence aussi à accumuler du matériel, si bien que j'ai hâte de finir Heuristique pour le commencer...
** J'ai lu: Dawkins (The God Delusion), Huxley (Brave New World), Brin (Infinity's Shore et commencé Heaven's Reach), Tzu (The Art Of War) et Kepel (Jihad, The Trail Of Political Islam). Honte, je n'ai rien lu en français... Oh well.
*** Mis à part mon pain quotidien que je fabrique sans relâche, j'ai donné mon corps à l'art (culinaire) pendant l'été en préparant caris, rôtis hamburgers, beaucoup de hamburgers. Toujours avec des légumes et un verre de lait (de soya pour les lactase-mineurs comme moi).
**** De 01h00 à 02h00 vers le lit et de 9h00 à 10h00 vers la cafetière. Le réveil à 07h30 de ce matin se fait sentir...
***** Laguna Beach un weekend et Santa Barbara l'autre. Nous avons adopté la Californie comme notre endroit préféré-de-tous-les-temps mais si vous ne l'avez pas encore vue encore c'est probablement difficile à croire, autant que si vous y aviez habité à ce qu'on dit.
Maintenant comment est-ce qu'on publie un billet déjà...?
Mais là, elles sont finies les vacances. La grande rentrée c'était aujourd'hui. Pour les petits comme pour les grands, c'est le retour à la vie normale, celle qui couvre la majorité le l'année et vient recouvrir d'une couleur pâle unie toutes les zébrures arc-en-ciel acquises pendant la torride saison. Cet été, les enfants ont collectionné cailloux et épines de cactus pendant que moi j'accumulais histoires et idées*. Ils ont préféré le jeu aux livres de la bibliothèque alors moi, j'en ai profité pour les lire**. Ils m'ont sevré de l'ordinateur le jour, vivant à l'intérieur pour échapper aux grandes chaleurs que j'ai ainsi dû me taper sous les feux de la cuisine.*** Ils ont reculé leur horloge biologique d'une heure leur permettant de se coucher à l'heure des grands, permettant aux grands de se coucher à l'heure des très-grands.**** Ils ont profité des vents frais de la Californie et moi, oh, moi aussi, avec ma Nancy!*****
* Je mijote toujours Heuristique qui prend forme mais a lui aussi souffert de la chaleur de l'été. Pendant ce temps, Effecteur, qui sera mon deuxième livre, commence aussi à accumuler du matériel, si bien que j'ai hâte de finir Heuristique pour le commencer...
** J'ai lu: Dawkins (The God Delusion), Huxley (Brave New World), Brin (Infinity's Shore et commencé Heaven's Reach), Tzu (The Art Of War) et Kepel (Jihad, The Trail Of Political Islam). Honte, je n'ai rien lu en français... Oh well.
*** Mis à part mon pain quotidien que je fabrique sans relâche, j'ai donné mon corps à l'art (culinaire) pendant l'été en préparant caris, rôtis hamburgers, beaucoup de hamburgers. Toujours avec des légumes et un verre de lait (de soya pour les lactase-mineurs comme moi).
**** De 01h00 à 02h00 vers le lit et de 9h00 à 10h00 vers la cafetière. Le réveil à 07h30 de ce matin se fait sentir...
***** Laguna Beach un weekend et Santa Barbara l'autre. Nous avons adopté la Californie comme notre endroit préféré-de-tous-les-temps mais si vous ne l'avez pas encore vue encore c'est probablement difficile à croire, autant que si vous y aviez habité à ce qu'on dit.
Maintenant comment est-ce qu'on publie un billet déjà...?
11 juillet 2007
Ça sent la fin
Non, cette fois-ci, ça ne sent pas la fin du blog. Ça sent plutôt la fin de Las Vegas. Voici le topo:
(soupir) Ça va quand-même être difficile de revenir dans une vie normale après ce qu'on a vécu.
Et si on allait vivre en France à la place? Ou en Nouvelle-Zélande?
Hmmmm.....
- Le contrat de mon acrobate se termine en aout
- On pense qu'il sera renouvelé jusqu'en décembre
- Après quoi, on pense revenir au Canada, peut-être même au Québec
- À moins que...
(soupir) Ça va quand-même être difficile de revenir dans une vie normale après ce qu'on a vécu.
Et si on allait vivre en France à la place? Ou en Nouvelle-Zélande?
Hmmmm.....
08 juillet 2007
Ziltoid the Omniscient
Il y a un musicien canadien dont je suis la carrière depuis presque le début (ouain, bon, il avait déjà 4 ou 5 albums mais maintenant il en a 11!). Devin Townsend. C'est le génie derrière le groupe Strapping Young Lad et ses chansons solo dont Earth Day, Deadhead et Triumph sont tout simplement enlevantes.
Et là, sorti de nulle part, son dernier projet: Ziltoid the Omniscient...
Je ne sais plus quoi penser...
Et là, sorti de nulle part, son dernier projet: Ziltoid the Omniscient...
Je ne sais plus quoi penser...
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